Arrivée au Canada via la province de Québec et sa ville la plus active : Montréal.
C’est un air de France avec ses boulangeries, ses fromageries et ses conversations en français avec leur accent chantant et leurs expressions surranées , mais ici nous sommes bien en Amérique du Nord : grands boulevards, buildings, grosses voitures, le tout pour une ville étalée sur des dizaines et des dizaines de kilomètres.
Le vieux Montréal permet cependant d’apprécier le passé européen / français de la ville : rue pavées et de taille européenne, constructions en grosses pierres qui ressemblent légèrement aux maisons bretonnes et autres monuments historiques que l’on a l’habitude de retrouver chez nous : palais avec coupoles, églises / cathédrales (mais aux toits métallisés !)…
Bien que l’on soit en avril et que les canadiens nous disent que le printemps est arrivé, pour nous venant de France, la différence de saison est tout de même palpable : les routes défoncées par le gel, les nombreux tas de neige (immenses !) qui fondent à chaque coin de rue et le fleuve Saint Laurent qui crache d’énormes blocs de glace témoignent d’un hiver bien rude. Alors certes, lorsqu’il fait entre 5°C et 10°C, cela fleure bon le printemps pour les montréalais !
Une dernière réflexion s’impose : la gentillesse des québécois est à l’opposée des températures, et leur accueil est plus que chaleureux !